• Le cheval et son passé

    Le cheval et son passé



    C'est au néolithique, époque de la pierre polie, que l'on commence à penser que le cheval, à pu être domestiqué par l'homme.

    Capturé au lasso, il est gardé en réserve dans des parcs jusqu'a l'abattage. Il en sera de sorte jusqu'a l'âge des métaux.

    Pendant ce temps, sa silhouette s'est affiné, ses membres se sont allongés, sa taille et sa vitesse on augmenter.

    - Asie - Chine (depuis 3500 av JC)

    Dans l'antiquité il semble que le cheval attelé ait précédé, le cheval monté.

    A cette époque on trouve la trace des premiers chars à deux roues et à un timon, attelés de 4 chevaux.

    Plus de 10 siècle av JC, les écuries impériales sont peuplées de milliers de chevaux pour tous usages : trait, selle, chasse, cérémonies ou guerre.

    En ce qui concerne le harnachement les chinois avaient une grande avance sur l'Occident, et dès le IIe s av JC, ils utilisaient une selle à grand panneaux excluant l'usage des jambes, remplacées par un fouet.

    C'est eux qui ont inventer l'étrier et l'éperon.

    - Inde (depuis 2000 av JC)

    Dans la civilisation hindoue le cheval est mêlé aux mythes, aux croyances religieuses et à la philosophie.

    Les hindous connaissent les usages militaires du cheval, notamment le char attelé à 2 ou 4 chevaux. Ils pratiquaient également un jeu de balle à cheval, qui est l'ancêtre du polo que les Anglais importèrent en Europe dans la seconde moitié du XIXè s.

    Les chinois de l'antiquité jouaient également à un jeu de balle à cheval, on voit que tous les aspects de l'équitation : utilitaires, guerrières, de divertissements sportif étaient familiers aux peuples d'Asie depuis quelques millénaires.

    - Babylone - Assyrie (depuis 3500 av JC)

    L'emploi du cheval est d'abord domestique. Le cheval est comme l'âne et le boeuf, employé à la culture, plus tard pour la parade et la guerre.

    La conduite du cheval s'effectue principalement avec les jambes, les rênes restant sur l'encolure pour permettre l'emploi des armes, qui sont toujours des armes de jet.

    L'archéologie et les fouilles révèlent l'aspect du cheval assyrien, le modèle est bréviligne c'est à dire musclé et puissant avec le dos droit et le rein court, les parties musculaires osseuses.

    L'amble est fréquent. Les Assyriens sont excellents dans l'emploi des chevaux et dans les soins à leur donner.

    - Égypte (1700 av JC)

    Chez les pharaons le cheval connaît alors une place de choix dans les cérémonies religieuses, les triomphes, les chasses et les combats, mais l'emploi du char est guerrière. Vers 1250 av JC, Ramsès II, ne met pas moins de 3500 chars en oeuvre dans une seule bataille.

    Les pharaons ont vivement encouragés l'élevage, acheté des étalons en Syrie, créé des haras à Memphis et à Thèbes. Ils ont même exporté les produits de leur élevage.

    Le harnachement se compose d'un tapis fixé par des sangles et d'un frein (bridon brisé). Parfois il se complet d'un poitrail et d'une croupière.

    - Perse (depuis 600 av JC)

    Les Parthes montaient à cru, sans bride, ni selle peut être avec un collier-frein comme les Numides.

    Ils se servaient comme aides que de leurs jambes, ce qui témoigne de la douceur du dressage, souvent à la voix.

    - Les Grecs (depuis 1200 av JC)

    La Grèce est montagneuse et le cheval n'y est pas autochtone, se sont les Égyptiens qui importèrent le cheval en Grèce.

    Le cheval est mêlé à la religion, à la mythologie et à la légende : entre autre Poséidon qui disposait des pouvoirs d'un dieu du Nord qui avait pris la forme d'un cheval.

    Pégase le cheval ailé né du sang de Méduse avait d'un seul coup de sabot décroché sur les monts Hélicon fait jaillir la source Hippocrène, fontaine des muses et in dispensatrice de l'inspiration.

    A l'époque homérique, Xanthos, cheval d'Achille, tire le cadavre d'Hector devant les murs de troie.

    Les courses de chars étaient communément pratiquées aux jeux olympiques, ceux-ci existaient certainement à l'époque homérique.

    - Étrurie - Rome (depuis 1900 av JC)

    Les Romains ayant le goût des jeux et des paris, organisent dès 1500 av JC des courses montées et attelées, ainsi que des jeux équestres (très cruels).

    - L'ère chrétienne jusqu'a la fin du Moyen Age

    - Byzance 

    Vers 1300, la ferrure à clous commencera à prendre la place de l'hipposandale.

    - Gaulois et Germains

    Chez les germains, l'équitation et la guerre sont les fondements de la société.

    Sous Charlemagne l'équitation connaît d'autres application moins guerrières, mais très sportives.

    Après Charlemagne de grande modification dans l'équipement sont intervenues. La selle employée avec un tapis, comporte arçon et étriers, importés d'Asie. Et la ferrure à clous venue de Byzance s'est généralisée.

    - Le Moyen Age - La chevalerie

    Les débuts de la chevalerie remonte à Henri I. La chevalerie s'inscrit en Europe comme un phénomène social aux incidences morales, artistiques et culturelles.

    Le chevalier est le champion d'une éthique (qui concerne la moral) à base d'idéale et de loyauté.

    Dans les chansons de geste, les romans de chevalerie, dans l'art religieux, où les robes des chevaux parlent un langage symbolique (le noir signifie le deuil, le roux la guerre, le blanc la victoire), le cheval tient un rôle de 1 er plan et le chevalier est moralement et physiquement inséparable de sa monture.

    La selle à piquer, les larges étriers sont des moyens de tenue, et les armes sont le glaive et la lance.

    - Peuples, cavaliers et traditions équestres

    Les grands plateaux, les plaines herbeuses, les gras pâturage sont à l'origine de la concentration de grands troupeaux sur certaines parties du globe.

    Les populations de ces contrées à forte densité équine sont des peuples pasteurs et cavaliers. Leur richesse et leur fierté résident de la possession du plus grand nombre possible de chevaux.

    Les pasteurs devinrent guerriers conquérants et pillards jusqu'au jour où les circonstances les fixent au sol qu'ils envahissent.

    Dans l'antiquité l'équitation et la guerre iront de pairs chez les mongols montés sur leur tarpans. Ils devinrent plus guerriers que bergers.

    Les Cow-boys d'Amérique du Nord qui montent sur leur mustangs sont des cavaliers dont le métier est de se servir d'un cheval à des fins strictement pacifiques. Ils sont des gardiens de troupeaux, leur équitation est utilitaire et leur harnachement adapté à son emploi.

    Très tôt dans l'antiquité s'est développé l'équitation des paysans ou des guerriers, une équitation plus gratuite, venant de l'esprit de compétition : les courses, le saut, le cross, le polo.

    Enfin à partir de la renaissance, vinrent des hommes que l'on rangera dans la catégorie des chercheurs, des savants et des artistes, homme assez ambitieux "pour rechercher la possession complète des forces du cheval" (Baucher) par l'étude des moindres leviers du cheval, afin d'être capable d'en jouer, comme le virtuose joue de son instrument.

    Nous abordons ici le dressage, qui est d'abord une science par la somme de connaissances théoriques et pratiques.

    L'art doit respecter et embellir encore les allures naturelles du cheval, et non l'amener à prendre "des positions forcées, de mouvement inutiles, ne tendant qu'a le fatiguer en pure perte" (d'Aure) 

    - L'Italie à la palme de l'ancienneté avec les écoles de Naples et de Ferrare, Grisonne, Fiaschi et le grand Pinatellie.

    - L'Angleterre est le pays par excellence de l'équitation sportive d'extérieur, née de la chasse et du cross, c'est plutôt un pays d'hommes de cheval que d'écuyers.

    - L'Allemagne, pays d'équitation militaire depuis le Germain, le reître, mercenaire, jusqu'a la cavalerie de Frédéric II, l'Allemagne est venue naturellement au dressage où les écuyers prussiens et ceux de l'école de Hanovre exigent de l'animal une soumission absolue

    - La France semble avoir témoigné en équitation de ses goûts electiques comme de son sens de l'équilibre. L'école de Versailles est la plus célèbre d'Europe et le traité de la Guérinière est reconnu comme "la bible équestre".

    Dans la moitié du XIX è s s'amorce une brillante résurrection avec l'école de Saumur, avec Baucher, d'Aure.

    Le général l'Hotte qui eut la rare fortune d'être successivement l'élève de Baucher et de d'Aure.

     

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