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    La Gourme

    l'article est en reconstruction car un de nos lecteur se dit propriétaire de l'article.

    nous avons donc pris en compte sa demande  (sous réserve de bien de titre )

    un nouvel article sera en ligne dans quelques jours.

    Chris.


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  • Squeltte d'un cheval

    Squelette d'un cheval: grand mammifère domestique pourvu d'une crinière et de sabots, de la famille des ongulés. Élevé par l'homme comme animal de trait et de transport.
    Atlas: premier os du cou.
    Vertèbres cervicales: os du cou.
    Vertèbres thoraciques: os formant la partie dorsale de la cage thoracique.
    Vertèbres lombaires: os du dos situés au niveau des lombes.
    Sacrum: ensemble des vertèbres sacrées.
    Vertèbres caudales: os de la queue.
    Bassin: ensemble d'os auxquels sont rattachés les membres postérieurs.
    Fémur: os de la cuisse.
    Rotule: os permettant la flexion de la jambe sur la cuisse.
    Tibia: os de la jambe
    Calcaneum: os formant la pointe du jarret.
    Tarse: os formant l'articulation entre le tibia et le métatarse.
    Métatarse: os formant le jarret.
    Phalange: os formant l'orteil.
    Troisième phalange: os de l'orteil qui est situé le plus loin du métatarse.
    Deuxième phalange: os central de l'orteil.
    Première phalange: os de l'orteil qui est situé le plus près du métatarse.
    Os canon: os formant le canon.
    Carpe: os du poignet.
    Radius: Os de l'avant-bras
    Sternum: os formant la partie inférieure de la cage thoracique.
    Humérus: os du bras.
    Côte: os de la cage thoracique.
    Omoplate: os de l'épaule.
    Mandibule: mâchoire inférieure.
    Dent: organe dur servant à broyer les aliments.
    Orbite: cavité du crâne dans laquelle repose l'oeil.
    Crâne: boîte osseuse contenant l'encéphale.


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  • Alimentation du Cheval

    Besoins journaliers
    • Eau : 30 à 80 litres, en fonction de la météo (soleil et vent), inodore, incolore, claire et tempérée, à 10° environ.
    • Ration énergétique : céréales et/ou granulés.
    • Herbe sous forme fraîche, séchée (foin) ou déshydratée (bouchon de luzerne, granulés).
    • Lest éventuellement : paille.
    Besoins quantitatifs

    Ils dépendent de :

    • degré de rusticité.
    • durée de l'entraînement quotidien.
    • type de l'entraînement quotidien.
    • âge.
    • état corporel.
    • poids.
    Calcul du poids du cheval

    Ils existent différentes formules plus ou moins exactes selon la morphologie du cheval.

    • P = 4,3 Pt + 3,0 H - 785 avec P étant le poids en kilos, Pt le périmètre en cm et H la hauteur au garrot en cm.
    Composition de l'alimentation

    L'alimentation doit apporter différentes matières, qui ne se trouvent pas dans le même aliment, sauf avec le lait pour les poulains :

    • Matières organiques : glucides ou hydrate de carbone (éléments énergétiques), protides ou matières azotées (éléments énergétiques et plastiques pour la reconstitution des cellules), lipides ou matières grasses (éléments énergétiques, voire plastique et surtout en réserve par stockage dans l'organisme).
    • Minéraux : calcium-phosphore (ratios de 1,25 à 1,8 pour le squelette), soufre (pour les poils et la corne), potassium (enrichissement les glandes, les tissus nerveux et les muscles), sodium (élimination des toxines par l'urine et la sueur), magnésium (empêcher les tétanies et les contractures musculaires), chlore, etc,...
    • Oligo-éléments (éléments plastiques et régulation de nombreuses fonctions) : iode (indispensable), fer (constituant de l'hémoglobine), cuivre (pallier les insuffisances squelettiques, pour la régénération sanguine et la croissance, pour catalyser de nombreuses fonctions), manganése (pour le fonctionnement testiculaire, la lactation et l'ossification, contre les allergies), molybdène (contre les retard de croissance), zinc (pour la qualité de fécondation du sperme), fluor (pour les tissus comme les dents), sélénium, etc,...
    • Vitamines (pas d'insuffisance pour les chevaux ayant une alimentation variée et un mode de vie naturel) : A dans les fourrages verts ou les carottes (pour la croissance et la reproduction, contre les lésions oculaires, cutanées et les infections), B dans les graines ou les céréales (pour la croissance et la stimulation, contre l'anémie, les hémorragies, les symptômes nerveux oculaires, cutanés et digestifs), C dans les légumineuses comme les graminées (pour les efforts, contre la fatigue, les inflammations), D dans les aliments ensoleillés et l'huile de foie de morue (pour l'ossification, contre le rachitisme, la décalcification et les mauvais aplombs), E dans les germes de blé, de maïs et les plantes vertes (pour la fertilité), F (pour la croissance et la fécondité, contre les troubles cutanés et nerveux), K dans la luzerne et les farines de poisson (pour la coagulation).
    Calcul des composants de la ration

    La ration d'entretien doit contenir un minimum de 75 grammes de matières protéiques digestibles. Cette proportion doit augmenter avec l'entraînement mais sans dépasser 200 % supplémentaire.

    Les lipides composent 5 % environ des matières organiques mais leur proportion peut augmenter avec l'entraînement pour atteindre jusqu'à 30 % en cas de recherche d'engraissement.

    Les glucides composent environ 80 % des matières organiques. Cette proportion doit être augmentée en hiver, surtout si les chevaux sont tondus.

    L'équilibre idéal est donc pour 100 % de matières organiques, d'environ 14 % de protides, de 81 % de protides et de 5 % de lipides.

    On peut également utilisé ce rapport, appelérelation d'équilibre ou relation nutritive :

    (protides digestibles) / (glucides digestibles + lipides digestibles x 2,3)

    Ce rapport doit être d'environ 1/7, sans jamais être inférieur à 1/10.

    Rapport journalier de calcium et de phosphore (Ca/Ph = 1,5) :

    • Entretien : 20 à 30 g. de calcium, 14 à 20 g. de phosphore.
    • Entraînement moyen : 20 à 40 g. de calcium, 20 à 30 g. de phosphore.
    • Entraînement maximal : 70 g. de calcium, 50 g. de phosphore.

    Le foin et, surtout, la luzerne sont riches en calcium alors que les grains ont une teneur importante en phosphore.

    Le cheval doit recevoir une moyenne quotidienne de 30 g. de sodium avec un apport complémentaire de 20 à 70 g. en fonction de l'effort. La dose maximale est de 1 % du poids total de la ration afin d'éviter les indigestions, voire de décès entre 550 g. et 1 kg.

    Le plus efficace est de laisser une pierre à sel à la disposition des chevaux, d'autant plus que le sel contient également du chlore. Les besoins quotidiens en chlorure de sodium sont de 25 à 30 g. pour l'entretien et de 50 à 100 g. en fonction de l'entraînement.

    Il faut se méfier des excès de potassium, comme avec la mélasse, qui peuvent entraîner des problèmes circulatoires et rénaux. Les compléments en vitamine C sont inutile car les carences sont rarissimes.

    Avant tout effort important, il est déconseillé de donner des sucres rapides.

    Pour une digestibilité de la ration, il faut également tenir compte du coefficient d'encombrement :

    (poids de matières sèches de la ration en kg) / (nombre d'UF de la ration)

    Ainsi que du taux de cellulose :

    (poids de cellulose de la ration) / (poids de matières sèches de la ration)

     
    Coefficient d'encombrement
    Taux de cellulose
    Au repos
    < 2
    27 à 31 %
    Entraînement léger
    1,7 à 1,9
    26 à 29 %
    Entraînement moyen
    1,4 à 1,6
    22 à 25 %
    Entraînement intense
    < 1,2
    18 à 21 %
    Etalon
    1,2 à 1,3
    18 à 22 %
    Poulinière en fin de gestation
    1,5 à 1,8
    25 à 28 %
    Poulinière en lactation

    1,2 à 1,3

    18 à 21 %
    Jeunes chevaux (6 à 12 mois)
    1,2 à 1,3
    20 à 23 %
    Jeunes chevaux (12 à 18 mois)
    1,3 à 1,5
    22 à 25 %
    Jeunes chevaux (18 à 24 mois)
    1,4 à 1,6
    24 à 17 %
    Jeunes chevaux (24 à 30 mois)
    1,6 à 1,9
    25 à 29 %
    Jeunes chevaux (30 à 36 mois)
    < 2
    25 à 30 %
    Rapport en grammes pour 1 litre
    • Avoine entière = 500 g.
    • Avoine aplatie = 220 g.
    • Avoine concassée = 190 g.
    • Orge = 620 g.
    • Maïs = 780 g.
    • Blé = 780 g.
    • Son = 220 g.
    Calcul des rations de céréales

    De très nombreuses méthodes de calcul existent mais elles sont toutes imparfaites car elles ne tiennent compte que de l'entraînement et du poids du cheval.

    A titre d'indication, on peut donner les indications suivantes :

    • Petits chevaux de moins de 400 kg. (comme les barbes) : 4 kg./jour.
    • Grands poneys de 400 à 600 kg. : 4 kg./jour si l'entraînement est ardu.
    • Chevaux rustiques (comme les OI, andalou) de 400 kg. : 5 kg./jour.
    • Grands chevaux (comme les demi-sang) de 500 kg. : 6 à 8 kg./jour.

    Il est difficile de donner des rations supérieures à 10 kg. pour des raisons de problèmes digestifs.

    Le calcul des rations en kilos est préférable aux litres car le concassage ou l'aplatissage modifient le volume mais pas le poids.


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  • Les Nez Percés et l'Appaloosa

     

    Les chevaux tachés des Nez Percés

    Peu de tribus auraient pu rivaliser avec l'art de l'élevage et de la sélection des Nez Percés.
    Les Nez Percés  habitaient une région montagneuse de plateaux , à l'intersection de ce qui est maintenant les états de l'Oregon , Washington et Idaho. Là, dans la région de la rivière Palouse, les montagnes escarpées et les canyons fermés ont fourni des clôtures naturelles pour contenir les chevaux et permettre un élevage sélectif.
    La marque particulière aux chevaux Nez Percés  était leurs taches. Ces chevaux nommés Appaloosas parce qu'élevés prés de la rivière Palouse, étaient renommés parmi les Indiens de l'ouest pour leur vitesse et leur endurance.
    La vie pacifique des Nez percés s'est terminée avec l'intrusion des colons  et des mineurs sur leurs terres.
    Des traités furent signés et  violés, jusqu'à ce que Chief  Joseph conduise son peuple et 3000 chevaux sur  plus de 2200 km vers le Canada.Tout au long du chemin, les Indiens se battirent avec la cavalerie qui les poursuivait. Dans une seule bataille, les Indiens perdirent 900 de leurs chevaux tachetés. Tout près de la frontière canadienne, Chef Joseph se rendit et déclara héroïquement : " je ne me battrai plus jamais. "Les survivants  de sa tribu , blessés et affamés furent exilés en Oklahoma alors que Chef Joseph était emprisonné à Fort Leavenworth. Les 1100 chevaux restants furent  dispersés. La pureté et la survie de la race furent mises à mal jusqu'à une tentative de sauvetage dans les années 1900

    L'Appaloosa

    L'homme préhistorique à dessiné des chevaux tachetés sur les murs des cavernes. Des peintures chinoises vieilles de 3000 ans montrent des chevaux colorés et tachetés. Mais l'Appaloosa est un cheval tacheté originaire de l'ouest américain. Ils descendent des chevaux sélectionnés par les Nez Percés sur les bord de la Palouse.
    Les Nez Percés étaient très fiers de l'apparence et des capacités de leurs chevaux. Tout étalon qui n'était pas de qualité supérieure était castré. Ceci combiné avec un élevage très soigneux conduisit à une race pure et magnifique. En 1806,  lorsque Lewis et Clark rencontrèrent les Nez Percés, Lewis fut frappé par la qualité de leurs chevaux , il les décrivit comme " rapides, grands, élégants,  vifs et solides "
    Au vingtième siècle, commence une tentative pour restaurer la pureté de l'Appaloosa diluée par des croisement divers. L'Appaloosa Horse Club à été créé pour tenter de fixer les caractéristiques de la race, le trait le plus remarquable étant la robe tachetée, les différents modèles de couleur étant : blanket,  léopard, snow flake, et rouan marbré. La taille moyenne est entre 1,45m et 1,57m. Les chevaux de moins de 1,42m à l'âge adulte ne peuvent être enregistrés. L'Appaloosa est de plus en plus populaire et on le trouve dans toutes les disciplines équestres, de la randonnée au CSO, en passant par le cirque, la course et le dressage.

    Nez Perce Horse Registery


    Les Nez Percés tentent de leur côté de retrouver  ce merveilleux cheval décrit par Lewis à travers leurs croisements Appaloosa- X-Akhal-Téké.
    Ils ont créé un registre, le : Nez Perce Horse Registery, administré par de jeunes cavaliers Nez Percés. Leur projet est de rétablir les Nez percés comme leaders en équitation.. Ils envisagent de recruter de jeunes Nez Percés  de 14 à 21 ans afin de les former à une bonne équitation, à l'entretien du cheval et aux  possibilités économiques.

    Rosa Yearout éleveuse  Nez Percé sur "Tall Chief"  hongre ApHC et Jon son mari sur "Sawaya" hongre NPHR


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  • Les dernières guerres indiennes

    Les guerres indiennes auparavant très localisées devinrent une affaire plus sérieuse avec l'arrivée du cheval vers 1725. Cet animal eut un impact important sur le mode de vie des indiens. Le cheval pouvait servir de monnaie d'échange et permettait d' acquérir et de transporter de nouveaux biens. Voler les chevaux des autres tribus devint une sorte de sport national chez les indiens. Raids et contre-raids devinrent incessants du milieu du 18eme siècle jusqu'à la fin du 19eme siècle. Dans l'ouest canadien, les tribus ennemies étaient d'un côte la nation Blackfoot (constituée des tribus Peigans, Bloods et Blackfoot du Nord) et de l'autre les Crees, les Gros-Ventres, les Crows et les Assiniboines. Pour faciliter la compréhension de la bataille, nous nommerons les différentes tribus par leur appartenance respective; d'un côte les Crees, de l'autre les Blackfoot.

    La première des batailles impliqua les indiens Gros-Ventres avec à leur tête le chef Sits-Like-A-Woman. Une bande de Gros-Ventres campèrent près du fleuve Missouri a proximité l' embouchure de la Milk River. Ils voulaient en découdre avec les Blackfoot, les guerriers Gros-Ventres décidèrent donc de les attaquer. Leur chef recruta à cette occasion des guerriers Crows, eux-aussi ennemis des Blackfoot. Des centaines de braves se rassemblèrent pour remonter la Milk River jusqu'au camp des Blackfoot (Peigans).
    Tribu indienne et brave a cheval
    Les éclaireurs Gros Ventres commirent cependant une grande erreur, ils virent quelques tipis le long de la rivière. Pensant qu'il s'agissait là de la tribu au complet, ils attaquèrent sans savoir qu'ils y avait des centaines d'autres tipis juste un peu plus loin. Cette négligence fut une grossière erreur, les Crees furent très vite submergés par les Blackfoot et Peigans et durent battre en retraite. A peu près a la même époque, il y eu d'autres engagements entre ces tribus, bien que moins grands, ils n'en furent pas moins meurtriers. En 1874 par exemple, dans l'Ouest des Monts Sweetgrass, une délégation canadienne chargée d' établir les frontières avec les USA, trouva les corps de 20 indiens Crow qui avaient été tués, scalpés et mutilés par les Blackfoot.
    Pendant l' hiver 1866, les indiens Blackfoot(Peigans) avaient installé un camp le long de la Milk River (aujourd'hui a la frontière entre le Montana et l'Alberta). Ils avaient tué beaucoup de bisons, élans et antilopes et ramassé des baies en abondance pendant l' été. Ils avaient donc des bonnes réserves de nourriture et de vêtements en peau en prévision de l' hiver.
    Campement de tipis indiens
    Cette période d' abondance prit cependant fin 1869 avec l'arrivée de la variole. Celle-ci faisait des ravages parmi eux. C'est vers le milieu d' octobre 1870 que les Crees, persuadés que leurs ennemis Blackfoot devaient être considérablement affaiblis par la maladie, décidèrent d' organiser une expédition de guerre pour les battre une fois pour toute. Cette bataille, la dernière grande guerre indienne des grandes plaines de l'Ouest, eu lieu là où se trouve la ville de Lethbridge aujourd'hui. A cette époque, un groupe de Crees, Saulteaux et Young Dogs, venus des monts Touchwood et de guerriers Assiniboines venus de Wood Mountain, se rassemblèrent à Red Orche Hills (actuellement les Vermillions Hills au Sud du fleuve Saskatchewan). Il y avait là entre 600 à 800 guerriers. Les Crees étaient près à attaquer. Les Blackfoot (Blood) avaient installé leur tipis le long de la Belly River (maintenant Oldman River) près de Lethbridge. C'est un endroit favorable, la rivière y a creuse un lit profond au cours des millénaires. L' endroit ressemble à un vallon aux rives abruptes (voir photo). Cette vallée protégeait les tipis des vents froids du nord, il y pousse aussi des arbres, donc du bois pour le feu.
    Fort au Canada
    Fort Whoop-Up, lieu de la bataille
    Big Bear, Piepot, Little Mountain et Little Pine étaient les chefs Crees et Assiniboines. Big Leg, Black Eagle, Heavy Shield, Crow Eagle, Bull Back Fat et Button Chief étaient les chefs Blackfoot (Peigans du sud, Peigans du nord, Bloods). Les Blackfoot étaient bien armes avec des fusils à répétition, des cartouches et des revolvers alors que les Crees et les Assiniboines n'avaient que des vieux mousquets de la compagnie de la Baie d'Hudson, des arcs et des flèches. Un groupe de jeune Cree plutôt inexpérimentés dans les ruses de la guerre furent envoyés en reconnaissance pour voir ou en était la situation avec les Blackfoot.
    Ils découvrirent un petit village de tipis près de fort Whoop-Up (actuellement Lethbridge) sur les rives la Belly River. Négligeant de pousser plus loin leur mission, ils crurent qu'il s'agissait là de toutes les forces des Blackfoot, ils firent donc leur rapport aux chefs et ceux-ci décidèrent d' attaquer. Ce fut une négligence qui coûta la vie à de nombreux guerriers Cree. Dans un premier engagement avec les Blackfoot, les Crees encore supérieurs en nombre tuèrent l'un des frères du chef Red Crow et 2 ou 3 squaws.
    La nouvelle de l' attaque parvint cependant très vite aux autres camps Blackfoot voisins. En quelques minutes des guerriers arriveront en renfort de tous les côtés pour combattre les Crees. D'autres messagers partirent prévenir tous les camps Blackfoot le long de la rivière. Les Crees ignoraient aussi qu'une bande de Blackfoot (des Peigans) était arrivée du Montana quelques temps auparavant (suite au massacre de Baker de janvier 1870), ces indiens s' étaient eux-aussi installés tout près de la, sur les berge de la même Belly River. Il y avait aussi les camps des Blackfoot du Nord.
    La derniere bataille des indiens
    Une vue du lieu de la bataille
    L'aube pointait à peine quand les renforts Blackfoot arrivèrent pour prêter main forte à ceux qui se battaient déjà. Les Crees étaient maintenant très inférieurs en nombre, et la bataille qui semblait gagnée d' avance commençait à prendre une tournure très différente pour ces derniers. Devant le nombre grandissant de leurs adversaires, les Crees durent battre en retraite poursuivis par la nation Blackfoot toute entière.
    Scout indien
    Jerry Potts
    qui participa à la bataille
    Ils prirent pieds au haut d'une rive à un endroit situé à l' embouchure de la rivière Belly et Ste Marie. Ils franchirent ensuite la rivière Ste Marie River et prirent position dans une coulée située entre le fleuve et la prairie qui s' étendaient derrière eux, à perte de vue. Un grand nombre de Blackfoot s' étaient embusqués dans une coulée parallèle à celle des Crees, ils avaient aussi pris positions sur la prairie au nord et à l'ouest. Les Crees étaient maintenant encerclés. La bataille principale semble avoir eu lieu entre ces deux coulées. Elles sont large de 90 à 120 mètres et séparée l'une de l'autre de 9 à 60 mètres suivants les endroits. La bataille y fit rage pendant 4 heures, les guerriers échangeaient de coups de feu, rampant jusqu'au bord de la coulée pour tirer sur quelque ennemi visible. Une tête, une main, un bout de chemise, tout était bon à viser. C'était un concours d' habilité et de ruse pour prendre avantage sur l'autre. Il est impossible d' établir combien de Crees furent tués pendant cet engagement, on estime qu'une douzaine de Blackfoot perdirent la vie et que beaucoup furent blessés.
    Les Blackfoot décidèrent de charger, ils s'en prirent aux Crees qui défendaient l' entrée de la coulée. Ceux-ci n' avaient plus d' autre choix que de tenter de rejoindre la rivière. Ils durent s' engager a découvert dans une descente risquée vers la rivière. Fuyards et les poursuivants s'y ruèrent, les chevaux chutant sur les hommes qui continuaient à se battre; ce fut une vraie boucherie. Les Crees atteignirent finalement la rivière, ils se jetèrent à l'eau telle une masse compacte, alors que les Blackfoot restèrent au bord et tiraient dans le tas. Jerry Potts, un métis qui devint par la suite scout pour la Police Montée canadienne, raconte qu'on pouvait presque tirer les yeux fermés et être sûr tuer un Cree. Le massacre ne s' arrêta pas au fleuve.
    Chef indien
    Les Blackfoot poursuivirent les Crees dans la rivière. Pendant cet engagement, 50 autres Crees furent tués. Il est établit que dans la confusion et l' excitation, quelques Blackfoot furent tués par les leurs (des Crees s' étaient mélangés aux Blackfoot dans leur fuite). Jerry Potts s' aperçut de la manoeuvre des Crees et alerta aussitôt ses compagnons d' armes
    Grand Sachem Finalement, les Crees survivants trouvèrent refuge dans un petit massif d'arbres. A nouveau, les Blackfoot les encerclèrent. Les Crees étaient mal en point, n'ayant plus de munitions pour leurs armes ni de chevaux pour s' enfuir. La bataille prit finalement fin avec le coucher du soleil vers 17h22. Les Crees survivants furent autorisés à partir (à pied et sans chevaux). Il est difficile d' estimer le nombre de pertes des Crees parce que beaucoup furent tués dans la rivière et leurs corps emportés par le courant, mais on peut estimer que 200 à 300 d' entre-eux perdirent la vie dans cette bataille.Il y eu 40 tués et 50 blessés chez les Blackfoot. Ce fut la dernière grande bataille indienne dans les Grandes Plaines de l'Ouest.
    L'année suivante, les Crees envoyèrent du tabac aux Blackfoot et un traité de paix fut signé entre les deux nations. Par la suite, les Blackfoot donnèrent le nom de Assinietomochi à l' endroit de la bataille; ce qui veut dire L' endroit où ils massacrèrent les Crees

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