• Les Indiens d'Amérique et les chevaux

     



    C'est en 1867 qu'on a découvert, dans des roches éocènes du sud des Etats- Unis, un fossile d'Eohippus à partir duquel on a pu retracer l'évolution des équidés depuis une période couvrant quelque 60 millions d'années, jusqu'à l'apparition, il y a environ un million d'années, d'Equus caballus, l'ancêtre de notre cheval. Eohippus avait à peu près la taille d'un renard, avec quatre doigts aux pattes antérieures et trois à l'avant. Son pelage était probablement tacheté ou rayé pour le camouflage. Les marécages
    s'asséchant, les descendants d'Eohippus se sont adaptés et répandus dans le monde, via l'isthme de l'Alaska existant alors. Les chevaux se sont éteints en Amérique il ya environ 10000 ans, et n'y sont revenus qu'avec leur réintroduction par les conquistadores au XVI' siècle.

     



    L'histoire du cheval amérindien est longue et colorée. Les historiens  admettent de façon générale que les Espagnols ont introduit le cheval dans le nouveau monde dans les années 1500.
    Ces chevaux , mélange de sang barbe, arabe, et andalou étaient considérés comme les meilleurs chevaux du monde à ce moment là. Le cheval fut indispensable à Cortez pour la conquête du Mexique. Les Indiens de ces régions qui n'avaient jamais vu de cheval considérèrent le couple cheval cavalier  comme étant d'essence divine.
    Pour tenter d'entretenir cette croyance, pendant des années il  fut interdit aux Indiens de monter à cheval  et plus encore, d'en posséder un . Au milieu du 15ième siècle, les rancheros espagnols de la région de Santa Fé possédaient des centaines de chevaux . Lors de la Rébellion des Pueblos en 1680, les Espagnols furent chassés du Nouveau Mexique et laissèrent beaucoup de ces chevaux derrière eux. C'est ainsi que les Indiens purent se procurer ces " Big Dog " ou " God Dog ". Le cheval changea complètement la vie des Indiens des Plaines , transformant les lents piétons en  nomades chasseurs et guerriers. Le cheval apporta une nouvelle forme de vie. Avant le cheval, les tribus indiennes utilisaient des chiens pour transporter de petit abris , avec le cheval, ces abris devinrent les grands tipis décorés.
    La chasse aussi changea ; avant le cheval, les Indiens  chassaient en précipitant un troupeau du haut d'une falaise, après, ils choisissaient  à cheval seulement les cibles nécessaires pour leurs besoins.
    Le vol de chevaux entre tribus est devenu un sport considéré par les jeunes guerriers comme un moyen de  gagner expérience et célébrité.
    De nombreuses cérémonies religieuse faisaient référence à l'impact du cheval dans la vie des Indiens. Une des plus intéressantes était le culte  du médecin -cheval pratiqué par la plupart des tribus des plaines. La tribu Oglala dans le Dakota avait élaboré un culte du " horse medecine " comportant une danse imitant le cheval. Les Oglala utilisaient ce culte pour influencer les courses, pour soigner les chevaux malades ou blessés, calmer un cheval capricieux ou pour que les poulinières aient de beaux petits. Les " horse medecine " hommes ou femmes étaient parmi le membres les plus respectés de la tribu.
    Un des épisodes les plus colorés dans la longue carrière du cheval indien est le rassemblement  d'un million de Long  Horns sauvages au Texas après la guerre de Sécession . Du Texas au Canada, il ont traversé les rivières, affronté  les tempêtes et les orages,  la grêle, la neige , le givre et le blizzard. Ils l'ont fait sans prendre le temps de paître , sans grain et ils auraient pu faire plus encore, alors que la plupart d'entre eux n'étaient pas plus grands que le bétail qu'ils convoyaient.

     


    L'armée des Etats Unis  n'a trouvé qu'un moyen pour vaincre les Indiens efficacement : les séparer de leurs chevaux. On recense de nombreux massacres de chevaux, le meilleur moyen pour la cavalerie US d'affaiblir les Indiens.



    Au cours de ses recherches sur la piste du véritable cheval de La Palouse, Cathy White Eagle a pris les conseils des Aînés, et aussi consulté les derniers résultats de la recherche scientifique.
    Bien qu'on ne puisse remonter le temps et parler avec Chef Joseph.
    Elle a parlé avec les Aînés et tout particulièrement avec Irwin Watters, un descendant de Chef Ollicut âgé de 82 ans et qui eut jusqu'à plusieurs centaines de chevaux.
    Que dit la tradition orale, en contradiction avec les idées  reçues :
    -1- Les Indiens Nez Percés auraient  eu des chevaux 500 ans avant la retraite de Chef Joseph, ce qui porterait vers 1370.
    -2- Il n'y avait pas de léopard dans les troupeaux de la Walowa, les chevaux léopard seraient venus plus tard  amenés par les colons après la retraite, et c'était probablement des Knabstrup. Les chevaux de la Palouse sont Blanket, snowcap,  snow flake et rouans ou rouans tachetés, pas léopard.
    -3- La démarche préférée des Indiens n'était pas l'amble, mais le trot allongé.
    -4- Les  chevaux des Nez Percés  ne sont pas les descendants des chevaux Andalous  venus du Sud.


    Maintenant, que disent l'histoire et la science, étant bien entendu que dans ces deux domaines il n'y a pas de vérité établie, mais des découvertes successives pouvant se corroborer ou s'infirmer.

    Entre le massacre et la dispersion des chevaux de Chef Joseph en 1877 et la fondation de l'ApHC, il y a plus de 50 ans de croisements incontrôlés.
    L'ApHC a basé le choix des premiers chevaux uniquement sur la couleur. .
    Les premiers chevaux sélectionnés par l'ApHC ont été croisés avec des Thoroughbreds, Arabes, Morgans, Standardbreds, ou Quarter Horses pour donner les premiers Fondations.
    Il n'est donc pas étonnant que les chercheurs de département de génétique de l'université du Kentuky aient trouvé que les Appaloosas ambleurs avaient un patrimoine génétique commun avec les Standardbreds.
    Quant au fait que les chevaux Nez Percés ne soient pas les descendants des  andalous du sud , cela pourrait paraître logique.  Les chevaux Nez Percés pourraient très bien être les descendants des chevaux Français et Anglais  et même Russes via l'Alaska. Cela leur aurait évité la dégénérescence qu'ont subi les chevaux venus du sud et expliquerait pourquoi Lewis et Clark lors de leur voyage 1806  aient touvé que ces chevaux étaient particulièrement beaux et rapides et pouvaient rivaliser avec n'importe quel cheval de la Cote Est ou d'Europe .
    D'autre part, des recherches anthropologiques  menées par des chercheurs l'Université de Bonn en Allemagne laisseraient penser que des chevaux aient évolué depuis des points différents sur la terre même si on n'a pas trouvé de fossiles pour le moment.

    On ne peut rien affirmer mais accepter différentes hypothèses, y compris la tradition orale des Nez Percés.


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  • L'arthrose du Cheval

    L'arthrose touche aussi le cheval, c'est une dégénérescence de l'articulation tout entière. Une articulation est l’interface de 3 éléments au moins : deux os recouverts à leur extrémité et le cartilage qui par sa souplesse assure l’amortissement des chocs, l’ensemble s'articulant l'un par rapport à l'autre. Entre ces 2 os se trouvent la synovie, liquide lubrifiant qui facilite les mouvements, contenue par une membrane synoviale, et entourée par une capsule articulaire. Des ligaments, que l'on dit collatéraux, maintiennent le tout en place.
    Le cartilage est formé de cellules, les chondrocytes, et de fibres de collagène. Le collagène est une glycoprotéine de structure très riche en Silicium qui lui donne toutes ses caractéristiques mécaniques . Le collagène constitue le cartilage et assure l'élasticité et la résistance aux chocs alors que les cellules retiennent l'eau, assurent la nutrition et la réparation. Le cartilage cicatrise très lentement lorsqu'il est blessé, et retrouve difficilement ses anciennes propriétés, il ne contient pas de nerfs. Par contre la surface de l'os qui est en contact avec le cartilage est innervée et peut devenir douloureuse si le cartilage n'assure plus son rôle de protection. La synovie, quant à elle, sert d'échangeur entre le cartilage et le corps (apports nutritifs et élimination des déchets) et la lubrification : son constituant essentiel, l’acide hyaluronique est la glycoprotéine corporelle la plus riche en silicium.
    L'arthrose peut avoir plusieurs causes, et toutes les articulations sont susceptibles d'être touchées. L'arthrose chez le cheval n'est pas une maladie réservée aux sujets d'un certain âge, au contraire, de jeunes purs-sangs peuvent développer une arthrose surtout au niveau du dos, en réponse à un entraînement intensif et des fautes d’élevage et d’alimentation. Les causes de l'arthrose sont mal connues, mais la maladie prend toujours la même forme. D'abord, il y a dégradation du cartilage, puis inflammation de la membrane synoviale et ensuite remodelage progressif de la surface de l'os. La dégradation du cartilage est le début d'une réaction en chaîne car elle produit des agents qui vont créer une inflammation dans la membrane synoviale, qui à son tour va produire des agents chimiques qui vont dégrader le cartilage... et ainsi de suite. Le traitement médical n'est pas toujours suffisant pour briser ce cercle vicieux.
    Il existe 2 types d'arthroses : un primaire et un secondaire.
    o l'arthrose primaire : qui s'installe chez les chevaux âgés et dont on ne connaît mal les causes, mais il semblerait que les carence en silicium tiennent un grand rôle.
    o l'arthrose secondaire : qui est due à des efforts violents sur une articulation saine ou des efforts normaux demandés à une articulation fragilisée par des carences ou par une mauvaise conformation anatomique (défauts d’aplombs par exemple).Les efforts violents peuvent être de nature variée : surcharges de travail, chocs, entorses, défauts d'aplombs, faiblesses articulaires, travail asymétrique.... Il est difficile de repérer les premiers signes d'une arthrose, on pourra remarquer une raideur en début de travail, une boiterie soudaine ou intermittente, des allures étriquées ou une baisse des performances. Pour connaître les articulations touchées, une radiographie et une échographie seront nécessaires. Des signes extérieurs peuvent toutefois guider le diagnostic : présence de tares dures (éparvins ou formes), dos peu musclé par rapport au corps du cheval. L'inflammation (distension synoviale) est visible sur l'articulation dont les contours sont moins nets (molettes et vessigons, épaississement des tissus).
    L'arthrose peut évoluer en comprenant des phases de rémission et des crises aiguës. Lorsque le diagnostic d'arthrose est révélé par radiographie, il est bon de s'assurer qu'il n'existe pas d'autre foyer où la maladie ne se serait pas encore manifestée par des signes visibles. L'échographie peut détecter des inflammations chroniques et des altérations du cartilage même minimes, alors que la radiographie est utilisée sur des arthroses déjà bien avancées. Par contre, la radiographie est plus rapide et permet de réaliser un bilan complet. Les deux techniques sont donc complémentaires. Il n'existe pas de traitements qui pourraient traiter les causes de cette maladie. A l'heure actuelle, il n'existe que des traitements qui limitent la douleur et l'auto-aggravation.
    o traitements hygiéniques et préventif : le cheval doit être monté tous les jours sur de bons terrains (carrière de sable) et être longuement échauffé au pas qui est une allure bénéfique. Il ne sera pas trop longé ou mis en liberté. Son alimentation sera surveillée pour lui éviter de prendre du poids (qui pourrait faire souffrir ses articulations malades). Dans le cas d'une arthrose du dos, le galop est conseillé plutôt que le trot, car c'est une allure plus souple. Enfin, les soins après le travail sont importants (douches et bandages). En cas de crise aiguë, une diminution de l'activité est recommandée.
    En ce qui concerne les traitements préventifs, ils visent à déceler une déviation des membres chez le poulain et à y remédier (chirurgie, ferrure adaptée, contention). Si le cheval est plus âgé, la ferrure doit être adaptée (plaque de cuir) pour réduire les chocs et favoriser le roulement du pied sur le sol (les fers trop garnis en pince et mamelle seront bannis).
    o traitements médicaux : ils ont pour but de réduire la douleur et l'inflammation. Ensuite, ils visent à protéger le cartilage et à assurer sa cicatrisation. Le choix du traitement dépend de l'état du cheval : nombre d'articulations atteintes, intensité de la douleur. Les traitements médicaux sont administrés en cas de crise aiguë, mais ils présentent des inconvénients (toxicité des corticoïdes et des anti inflammatoires, contrôle anti-dopage...). On utilise aussi de plus en plus le Tildren, excellent traitement a faire en perfusion intraveineuse mais solution lourde et onéreuse. C’est pour cela que l’on a de plus en plus recours aux médecines naturelles : phytothérapie (en particulier l’Harpagophytum), chondroïtine et glucosamine (qui sont en fait des silicoproteines !)et surtout le Silicium organique qui est en mesure de reconstituer le cartilage dans la mesure où il n’est pas trop touché
    o traitements chirurgicaux : il s'agit des lavages articulaires, et en dernier recours de l'immobilisation articulaire. Les lavages articulaires consistent à infuser l'articulation avec des solutés qui lavent le liquide synovial avec des molécules proches de l’acide hyaluronique de la synovie et limitent la pression dans l'articulation.
    Quant à l'immobilisation articulaire (appelée arthrodèse), l'articulation est immobilisée avec des plaques comme pour une fracture. Cette intervention est le dernier recours pour des cas extrêmes.
    Comme il n'y a pas de traitement definitif, un cheval atteint d'arthrose se vit au jour le jour, en tenant compte de son état présent. La recherche des mécanismes de l'arthrose chez le cheval est indispensable pour espérer obtenir un traitement efficace. Seule la prévention est aujourd'hui valable pour retarder l'évolution de la maladie. Pour les chevaux destinés à la haute compétition, les traitements préventifs peuvent se révéler inefficaces, mais sur des chevaux destinés à l'élevage, ils peuvent leur donner une chance de vivre normalement.

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    Un article sur le Net

    La vérité sur l’arthrose du cheval.

    Posté par piednaturel le 23 fév 2009 à 12:21 | Dans : Le pied nu chez le cheval


    Je me suis décidé d'écrire ce petit article, car le nombre de personnes cherchant à acheter des produits contre l'arthrose a tendance à m'inquiéter.
    Il y a encore quelques années, les vétérinaires utilisaient le terme de syndrome naviculaire afin de désigner une boiterie par intermittence inexpliquée. Ce terme de syndrome naviculaire a sans doute encore de beau jour devant lui même si nous savons maintenant que cette notion de cheval naviculaire n'est pas celle que l'on nous a décrit durant des années.
    En effet, nous savons maintenant que le syndrome naviculaire n'est pas, ou du moins dans l'immense majorité des cas, une maladie génétique dégénérative, mais bien la simple conséquence de l'influence sur l'axe du pied donnée par la ferrure ou un mauvais parage.
    Aujourd'hui, nous savons guérir les chevaux naviculaires de façon simple et rapide.
     Mais les choses ne sont pas simples. Le parage du cheval ne consiste pas uniquement à la recherche des angles optimales pour le pied. Cela passe par le travail des divers éléments du pied.
     Lorsque j'ai commencé mon activité de pareur, j'avais comme seule crainte d'avoir comme client un cheval avec des pieds parfaits et pourtant boiteux ou sensibles. Je suis maintenant rassuré, car jamais je ne suis tombé sur un tel cas, si on élimine des boiteries accidentelles sur d'autres parties du membre bien entendu.
     Mais pourquoi avoir commencé un article sur l'arthrose en parlant du syndrome naviculaire?
     On pense que l'arthrose est un processus de dégénérescence des articulations provoqué par l'âge avancé de nos chers équidés ou de leur travail intensif.
     Quand on sait que la vraie espérance de vie d'un cheval est de plus de 50 ans et qu'un cheval à l'état naturel, parcoure des dizaines de kilomètres par jour, on peut tout de même se demander du bien fondé de cette théorie.
     Pourtant, sur certains chevaux, l'arthrose est visible à la radio, donc oui, de jeunes chevaux peuvent avoir de l'arthrose.
     Si on regarde les chevaux ayant de l'arthrose, on est loin d'avoir que de vieux chevaux ayant eu une dure vie de travail. On a parfois de jeunes chevaux ferrés vivant au box ne sortant que les wee-ken, ou alors des chevaux dont le parage est loin d'être satisfaisant.
     On se rend compte d'une chose, c'est que lorsque le pied n'est pas dans son axe naturel, le cheval développe diverses pathologies comme le syndrome naviculaire, l'arthrose, voir lorsque plusieurs éléments se combinent, la fourbure.
    Il est donc légitime de penser que le chiffre d'affaire que génère les boiteries du cheval n'ont pas lieu d'être.
     Le diagnostic de l'arthose permet aujourd'hui de donner une explication à une boiterie.


    http://piednaturel.unblog.fr/2009/02/23/la-verite-sur-larthrose-du-cheval/


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  • L'Ostéopathie équine.



    Qu'est-ce que l'Ostéopathie équine?

     

    L'Ostéopathie équine est une branche de l'Ostéopathie suivant les mêmes principes établis à la fin du 19ème siècle par Andrew Taylor Still.

    L'Ostéopathie est une méthode d'évaluation et de traitement du système musculo- squelettal. Elle se base sur le principe que le corps, pour fonctionner pleinement, doit être en harmonie structurellement et physiologiquement.

    Les ostéopathes ont développé leur sens du toucher pour localiser tout blocage et rétablir la mobilité partout où elle fait défaut et assurer le bon fonctionnement des organes et du système musculo-tendineux. Son but est également d'aider l'organisme à trouver ses propres voies de guérison : intervenir et laisser agir.

    Après un traitement, l'ostéopathe donne aussi des conseils pour maintenir et promouvoir une santé optimale afin de prévenir et éviter de futures blessures.

    Pourquoi l'Ostéopathie est-elle importante pour les chevaux ?

     

    Contrairement aux humains, les chevaux ne peuvent que difficilement faire part de leurs douleurs. La douleur de l'animal peut se manifester par un changement de comportement comme de l'agressivité non provoquée, des difficultés de coordination et le refus d'obéir et de travailler. Les chevaux sont généralement volontaires et aiment l'interaction avec leur maître mais les symptômes peuvent être facilement interprétés comme des caprices. Au début, le maître peut forcer l'animal à obéir. Cela fonctionnera un moment mais malheureusement, le système musculo-squelettal ne peut compenser indéfiniment et l'animal risque d'aggraver ses blessures.

    Le traitement.

    Lors de la première visite, l'ostéopathe prend note de la plainte du cheval et des antécédents médicaux – opérations, blessures, … ainsi que des traitements déjà reçus ou en cours.

    L'ostéopathe observe le cheval en analysant différentes phases de mouvements (le cheval devra marcher au pas, trotter, voire même être longé ou monté) et ensuite procède à un examen ostéopathique complet pour établir le bilan de la mobilité.

    Le traitement inclut un vaste choix de techniques manuelles (douces dans la plupart des cas) toujours utilisées dans une confiance réciproque et uniquement avec l'accord total de l'animal relâché, décontracté et entièrement libre de ses mouvements.

    Les techniques manuelles sont appropriées aux types de tissus à corriger (osseux, musculaire, viscéral, tendineux,…) et consistent de massages, d'étirements, d'articulation, de manipulations et de techniques ostéopathiques crâniennes basées sur le MRP (mouvement respiratoire primaire).

    Le traitement ostéopathique a pour but premier de trouver la cause du trouble, il supprime les restrictions de mobilité du corps, réajuste les structures pour restaurer l'amplitude et la qualité du mouvement. Le traitement n'est pas douloureux et le cheval, détendu, manifeste sa confiance.

    Après le traitement ostéopathique, il faut accorder au cheval quelques jours de repos pour permettre à son corps de récupérer et de retrouver un équilibre.

    Le cheval sera mis de préférence en pâture et ne participera à aucun entraînement ou compétition dans les 48 heures qui suivent les manipulations.

    Finalement, un plan de réadaptation personnalisé sera proposé.

    Que traite l'Ostéopathie équine?

     

    Les indications sont nombreuses, mais il reste préférable de travailler en coordination avec le vétérinaire, son examen préliminaire permet d'exclure toute pathologie qui ne serait pas du ressort de l'ostéopathe.

    Les indications :

    •  blessures après chute, glissade ou entraînement intensif

    •  boiterie

    •  entorse

    •  mal de dos ou autres articulations

    •  refus d'obstacle, saute plat, difficultés sur les doubles et les triples

    •  trébuche souvent

    •  s'appuie sur le maréchal ferrant ou ne se laisse plus ferrer facilement

    •  mauvais engagement des postérieurs

    •  traction antérieure déficiente

    •  refus du mors

    •  raccourcissement de la foulée

    •  impossibilité de changer de pied au galop

    •  difficultés sur certains cercles, ne s'arrondit pas sur la jambe

    •  refus de certaines allures

    •  difficultés pour seller

    •  position anormale du cou et de la tête

    •  atrophie ou douleurs musculaires

    •  déviation de la queue

    •  névralgie sciatique

    •  sensibilité inhabituelle au toucher, au passage de la brosse

    •  comportement anormal

    •  diminution de performances

    •  troubles liés à un blocage vertébral :

    •  diarrhée chronique, colique de stase

    •  troubles ovariens et testiculaires

    •  insuffisance rénale

    •  gêne respiratoire après l'effort, etc.…


    Source: montrealosteo.com
    Photos1: ©ChevalFrançais
    Photos2: BLATT JESSICA OSTEOPATHE

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  • Comment entretenir ses cuirs
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    Un bon entretien est une garantie pour la longévité de la selle.

    • Selle neuve : le cuir, matériau naturellement fibreux et poreux, doit être nourri plusieurs fois avant sa première utilisation afin d'acquérir souplesse et confort. L'huile de pied de bœuf ou une huile végétale prévue pour cela sont indiquées. Ces huiles sont appliquées à l'aide d'un pinceau souple et propre. Certains selliers, comme Frédérick Butet par exemple, huilent les selles une ou deux fois avant de les livrer à leur propriétaire. À noter que la couleur « havane » (brun clair) peut foncer de plusieurs tons après absorption de l'huile.
    • Entretien courant : l'idéal est de passer une éponge enduite de savon glycériné après chaque utilisation. Ce savon nettoie le cuir tout en le nourrissant. Un cuir non entretenu, quelle que soit sa qualité, devient sec et se craquèle.
    • Après la pluie : il est conseillé de laisser sécher la selle loin d'une source de forte chaleur. En effet la température de séchage doit être tempérée afin d'éviter un dessèchement trop rapide. Une fois la selle sèche, une huile (de pied de bœuf ou végétale) est appliquée et elle est mise à sécher de nouveau.
    • Nettoyer du cuir

      Cuirs lisses
      Pour nettoyer ou dépoussiérer votre cuir,
      humidifiez légèrement un chiffon doux avec de l’eau
      et du savon de Marseille, frottez délicatement, puis
      essuyez avec un chiffon doux et sec.

    • Protéger le cuir

      Cuirs lisses
      Pour entretenir votre cuir, appliquez des laits ou
      des crèmes spécifiques.
      Vous pouvez aussi le protéger de la pluie en
      utilisant des imperméabilisants incolores, en
      respectant toujours les consignes d’utilisation
      indiquées sur le flacon.

    L'huile a aussi la fonction de protéger la selle des projections de sable, des frottements importants et évite une pénétration trop forte de la pluie.



    ATLANTIC TRADING

     


    1 LISS - Liquid Saddle Soap : Savon liquide glycériné en vaporisateur très pratique d'utilisation, nettoie en profondeur et préserve le cuir tout en laissant un fini brillant.

    2 SOAP - Saddle soap : Savon crème, nettoie en profondeur et lubrifie les fibres pour éviter les cassures.

    3 PURE - Huile de pied de boeuf 100% pure : La fonction essentielle de l'huile de pied de boeuf est de remplacer l'huile perdue contenue à l'origine dans le cuir. Un produit 100% naturel est recommandé.

    4 SOIL - Saddle Oil : L'huile naturelle nourrie la fibre, la lanoline donne la souplesse et la silicone protège le cuir.

    5 CARE - Care : Nettoie, nourrit, assouplit et protège en une seule application. Convient pour un entretien fréquent, ne laisse pas de résidus gras.


    Ces recettes oubliées de nos Grand-Mères !

    Pour nourrir les cuirs (Scelles, vêtements, Ceintures ...) utiliser du lait pour le corps ou du lait démaquillant, en l'appliquant avec un coton. Il faut laisser sécher puis essuyer avec un chiffon.

    Et pour vos canapés, faire presque comme pour votre peau, avec du lait et de la crème !
    D'abord en passant un chiffon doux imbibé de lait, puis une fois qu'il est bien sec, en frottant avec de la crème Nivéa (le gros pot bleu) !
    Cure de jouvence garantie !

    Pour redonner de l'éclat à un vieux sac en cuir :
    - Passer un chiffon légèrement imbibé d'eau vinaigrée dessus, puis sécher avec un chiffon doux.
    - Préparer un mélange de blanc d'oeuf légèrement battu additionné d'une cuillérée à soupe d'essence de térébenthine et frotter le cuir (pas trop fort !) avec ce mélange.
    Polir avec un chiffon en flanelle.
    </v:shape></v:path></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:formulas></v:stroke></v:shapetype>

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  • La vaccination du cheval


    La vaccination permet d'éviter de graves maladies pour le cheval mais aussi le développement d'épidémies.

    Les vaccinations obligatoires

    La vaccination anti-rabique est obligatoire pour tous les chevaux dans les départements déclarés infectés par cette maladie (environ le quart nord-est de la France : Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Ardennes et Bas-Rhin). Tout cheval au contact du public, c'est à dire participant à une compétition sportive ou à une quelconque manifestation en France doit être vacciné contre la rage et la grippe. Seule la vaccination contre ces 2 maladies est obligatoire mais d'autres sont fortement conseillées.


    Vaccinations fortement conseillées

    La vaccination contre le tétanos est indispensable. Le cheval est très sensible à cette bactérie qu'il peut contracter à de nombreuses occasions.
    Il peut très facilement être atteint par cette maladie car le tétanos contamine le cheval au profit d'une plaie et la bactérie responsable de cette maladie est très présente dans l'environnement du cheval.
    Le tétanos est souvent mortel et la vaccination est très efficace.

    La vaccination contre la rhinopneumonie qui est une maladie virale pouvant provoquer des avortements, une maladie respiratoire ou encore une paralysie. La vaccination est fortement conseillée chez les chevaux de sport et les juments reproductrices.


    Comment vacciner

    Les vaccinations sont effectuées par un vétérinaire à l'aide d'injections intra-musculaires. Les programmes de vaccination sont les suivants :

    • Rage: une injection tous les ans à partir du sevrage du poulain (6 mois).

    • Grippe:

      > pour les chevaux participant à des courses, faire 2 injections séparées au minimum de 21 jours et au maximum de 3 mois. Procèder ensuite à une injection de rappel entre le 5ème et le 7ème mois après la seconde injection puis à une injection de rappel tous les ans après la 3ème injection.

      > pour les autre chevaux, il faut 2 injections à 1 mois d'intervalle puis un rappel tous les ans. La vaccination contre la grippe peut se faire dès 3 mois.

    • Tétanos: on effectue 2 injection à 1 mois d'intervalle, une injection de rappel 1 an plus tard puis 1 injection tous les 3 ans. La vaccination des poulains s'effectue dès 3 mois.
    • Rhinopneumonie: le protocole de vaccination dépend du type de vaccin utilisé.

      Consultez votre vétérinaire pour de plus amples renseignements.

    Source: www.wanimo.com

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